Marie-Claude Perron
29 Apr
29Apr


Notre-Dame de Pontmain… Là où tout à commencé!

J’avais 8 ans, j'étais une petite fille curieuse de nature et aimant les choses non-conventionnelles... Cet été là, mes parents avaient loué un chalet à Notre-Dame de Pontmain pour aller pêcher le doré. C'était bien intriguant d'aller dans les hautes-Laurentides…moi qui habitait Laval!

J'étais vraiment excité de faire cette belle route et d’aller découvrir quelque chose de totalement inconnu (autant l'endroit que l’activité). En arrivant là-bas, un sentiment très spécial m'a envahit. Je suis dans la quarantaine et je m'en souviens encore comme si c'était hier! Comment le décrire? Difficile à expliquer, mais une sérénité accompagné d'une admiration sans borne pour cette nature exceptionnelle! Les montages, l'eau, les oiseaux, les odeurs de sapinage, sans oublier les huards et leur chant unique! Je me rappelle avoir entendu leur cri au crépuscule et d'avoir dit apeuré : "Papa il y a des loups!" Et lui de me répondre en souriant : "Mais non, ce sont des huards! Je vais te les montrer lorsque l'on va en voir un sur l'eau!" Depuis tout ce temps, le huard demeure mon oiseau favori. Peut-être parce qu'il me rappelle mes premiers souvenirs, mais peu importe le pourquoi, ce chant nostalgique vient me chercher à tous les coups!

Mes premiers instants dans la chaloupe (en bois) m'ont beaucoup impressionnés! Naviguer sur l'eau! Wow!

Ensuite il fallait lancer la ligne à l'eau, faire de la traîne et attendre qu'un doré vienne mordre à l’appât (une cuillère tournante blanche avec de petites billes roses, spécialement faite à Notre-Dame de Pontmain ainsi qu'un vers de terre sur l’hameçon). C'est très drôle de penser à ça aujourd’hui avec tout ce qui se vend sur le marché maintenant! Mais bon, ça fonctionnait dans le temps! ;) Il m'en reste encore même!

Ensuite il y a eu mes premiers dorés! J'étais si fière de ramené un poisson dans la chaloupe avec ma canne Mitchell. Lorsque nos heures de pêche étaient terminées, je voulais apporter toute seule les poissons au chalet. Je voulais d’ailleurs faire toujours tout, toute seule! Mettre mon vers de terre comme il faut, bien puiser les poissons de mon frère etc.

Mes plus beaux souvenirs de jeunesse sont à la pêche. Ils sont encore très clairs dans ma tête.
Cette passion, je la dois à mon père! Il m'a initié à ce sport, même si j'étais une petite-fille. Il n'avait pas d'idée préconçue et n'a pas fait de sexisme. Nous étions quand même dans les années 80! Il devait sentir inconsciemment que j'étais pour aimer ça!… mais peut-être pas autant que ça! :)

Merci pour tout mon Papa xx

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